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Avatars de Nerval

Acrostiche interne

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Voir aussi :
Acrosémantiche
Acrostiche
Acrostiche diagonal
Acrostiche double
Acrostiche final
Acrostiche morse
Acrostiche par mots
Acrostiche phonétique
Acrostiches emboîtés
Acrostiches internes multiples
Double acrotéleuton

Jean Fontaine

El Acrostichado

                                           Ge suis le ténébreux, — le veuf, — l'inconsolé,
                                   le princE d'aquitaine à la tour abolie :
                     ma seule étoile est moRte, — et mon luth constellé
                  porte le soleil noir de lA mélancolie.
         dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,
         rends-moi le pausilippe et la mer D'italie,
     la fleur qui plaisait tant à mon cœur Désolé,
et la treille où le pampre à la rose s'alliE.
       suis-je amour ou phébus ?... lusignaN ou biron ?
          mon front est rouge encor du baisEr de la reine ;
                        j'ai rêvé dans la gRotte où nage la sirène...
                         et j'ai deux fois Vainqueur traversé l'achéron :
                                      modulAnt tour à tour sur la lyre d'orphée
                                           Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.

Les vers du poème original sont décalés de façon à faire apparaître verticalement le nom de l'auteur.


Gilles Esposito-Farèse

Étoile usuraire, noirâtre sonnet

		      Je suis le tÉNébreux, - le veuf, - l'inconsolé,
       Le prince d'Aquitaine à la TOur abolie :
		       Ma seule étOIle est morte, - et mon luth constellé
		Porte le soleil noIR de la Mélancolie.
			     Dans LA nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,
	  Rends-moi le Pausilippe ET la mer d'Italie,
			    La fleUR qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le pampre à la roSE s'allie.
	     Suis-je Amour ou PhébUS ?... Lusignan ou Biron ?
		    Mon front est ROuge encor du baiser de la reine ;
		       J'ai rêvé dANs la grotte où nage la sirène...
	      Et j'ai deux fois vaINqueur traversé l'Achéron :
    Modulant tour à tour sur la lyRE d'Orphée
	 Les soupirs de la sainte ET les cris de la fée.

Les vers du poème original sont décalés de façon à faire apparaître verticalement les quatre mots du titre qui résument l'histoire du Déshérité.


© les auteurs – 2000