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Retour vers Le cothurne étroit

La gamme des sentiments

Quel pouvait bien être ton but ?
Au moment où je suis entré
Tu m'as dit : « bonjour mon ami ».
Tu t'es couchée sur le sofa,
Ta robe a glissé sur le sol,
Puis... plus rien, tu es restée là.
À quoi rimait tout cela si
C'était pour faire un gros dodo ?


En accord avec moi-même.

Dominant la vallée, je reprends mon fardeau,
Résolu à gravir le sommet pour, assis,
Mirer ma face dans l'eau que je verrai là.
Familièrement allongé sur le sol
(Solution naturelle en guise de sofa)
La face dans les mains, songeant à mon amie,
Si la source à mes pieds venait me murmurer
« Dodo, l'enfant do », ah quel merveilleux cadeau !


Couplet patriotique.

Allons, enfants de la contrée,
Le jour de gloire a démarré !
L'étendard sanglant abhorré
Menace aujourd'hui notre sol. (bis)
Entendez-vous dans ces champs-là
Mugir tous ces ayatollahs ?
La panique qu'ils ont créée
Gagne nos compagnes aussi.


Altérations.

Chère Élise, ma douce amie,
Tendre comme une amibe est molle,
Je vois que ta face a blêmi,
Ton visage s'est raidi : est-ce
Que tu n'as pas assez dormi ?


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Nicolas Graner, 1987, Licence Art Libre